Lancé le 18 avril 2024, le projet fédérateur est arrivé à son terme le 14 juin 2024.
La clôture du projet fédérateur est un moment particulier de la démarche pédagogique ; l’occasion pour la filière et pour les étudiant.es de présenter et partager leurs réflexions et leurs propositions avec des invité.es externes à l’école. Ce moment de présentation est un moment d’échanges durant lequel les étudiant.es se nourrissent du retour de ces experts. Cette année, nous avons eu la chance d’accueillir Gilles Mulhauser, directeur général de l’OCEau, Gottlieb Dandliker, inspecteur de la faune du Canton de Genève, Andréa Finger-Stich, chercheuse et consultante. A la suite de chaque présentation d’une sélection de travaux par année, les étudiant.es, les enseignant.es et les invité.es ont pu échanger sur les problématiques soulevées et les réponses spatiales apportées par les étudiants.
Le Rhône, bassin-versant – bassin de vie
Le projet fédérateur Le Rhône, bassin-versant – bassin de vie, a souhaité mettre en évidence, renforcer et parfois re-imaginer les espaces et situations de cohabitations et coexistences entre l’humain et les dynamiques naturelles.
Le Rhône, colonne vertébrale du territoire genevois, est source d’interactions constantes entre les activités humaines et les écosystèmes environnants.
C’est un enchevêtrement permanent de trajectoires de vie, humaines et non-humaines, qui se croisent et se recroisent autour du fleuve : le Rhône comme bassin-versant et bassin de vie.
Les étudiant.es et enseignant.es de première année ont porté leurs réflexions sur le bois-des-Frères et le Bois de la Grille. Cernés par des infrastructures à la portée territoriale et subissant la pression du tissu industriel ces deux boisements apparaissent comme des respirations. Au pied de l’iconique Lignon, ils entretiennent une relation indirecte avec l’habitat et l’habiter, mais aussi avec le Rhône. En effet, par exemple, c’est au Bois-des-Frères que se situe la dernière possibilité d’accoster pour les « flotteurs du Rhône », ces Genevois qui descendent le Rhône en bouée ou sur des embarcations de fortune.
L’atelier de deuxième année s’est articulé autour d’un espace en transition, un lieu culturel en devenir : Porteous. Bâtiment iconique de la presqu’île d’Aïre,
il surgit au détour d’un méandre, son architecture remarquable en porte-à-faux s’avance sur le fleuve. Alors comment, en s’appuyant sur ce bâtiment et en prenant en compte les changements urbains à venir, peut-on faire dialoguer et résonner le Rhône avec la presqu’île d’Aïre ?
Les troisièmes années ont change d’échelle pour traiter des questions territoriales. Des rives et abords du Rhône genevois, du Pont Butin à la Plaine et Avully,
les étudiant.es ont interrogé le(s) rapport(s) entre la ville, son tissu bâti et industriel, et la campagne. Nourris par des apports transdisciplinaires, ils se sont questionnés sur la capacité du Rhône à faire lien entre les bassins-versants en rive droite et en rive gauche.
Finalement, nous tenons à remercier les étudiants qui se sont portés volontaires pour ce moment d’échanges, ainsi que tous les regards et les petites mains qui ont participé à la richesse et au bon déroulement de ce projet fédérateur.
On vous dit à l’année prochaine pour la suite…
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